Saint-Sauveur-d'Aunis

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Saint-Sauveur-d'Aunis
Saint-Sauveur-d'Aunis
Mairie de Saint-Sauveur-d'Aunis.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté de communes Aunis Atlantique
Maire
Mandat
Fontanaud Alain
2020-2026
Code postal 17540
Code commune 17396
Démographie
Gentilé Liguriens ou Saint-Sauveuriens
Population
municipale
1 744 hab. (2021 en augmentation de 3,87 % par rapport à 2015)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 59″ nord, 0° 53′ 06″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 35 m
Superficie 19,66 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marans
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web https://stsauveurdaunis.fr/

Saint-Sauveur-d'Aunis est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Liguriens ou Saint-Sauveuriens et les Liguriennes ou Saint-Sauveuriennes[1].

C'est une commune peuplée du canton de Marans, dans l'arrondissement de La Rochelle. Elle connait un développement démographique parmi le plus soutenus du Pays d'Aunis.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est baignée par le cours d'eau la Charre et sur une infime portion par le canal du Curé.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Sauveur-d'Aunis est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), prairies (10,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), zones urbanisées (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Sauveur-d'Aunis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Curé. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11],[9].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sauveur-d'Aunis.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 25,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 730 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 172 sont en aléa moyen ou fort, soit 24 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom provient de Ligurius, qui était un propriétaire de la villa gallo-romaine Liguriaco.

A l'emplacement de cette ancienne villa un monastère est érigé, et l'église du village est dédiée au Sauveur.

Appelée La Concorde quelques années après la Révolution de 1798, le bourg prend le nom de Saint-Sauveur-de-Nuaillé, puis de Saint-Sauveur-d'Aunis en 1937.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des origines celtes et gallo-romaines[modifier | modifier le code]

Maurice Marsac repère grâce à des photographies aériennes une dizaine de sites préhistoriques et plus récents, en particulier des enclos circulaires ou rectangulaires.

Les légions de César y dressèrent certainement leur camp.

Des traces archéologique ont été découvertes dans une carrière : des fouilles ont révélé la présence d’une ferme datant de la fin de l’époque gauloise[16].

Un essor au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Quelques années avant l'an mil, le comte Guillaume Bras de Fer qui guerroyait dans ces régions fit don à l'abbaye de Nuaillé en Poitou des riches terres bordant les rives du Curé.

Les moines de Nuaillé y firent alors édifier le puissant prieuré de Saint-Sauveur.

Un château est construit au XIe siècle.

L'Aunis fut l'enjeu des luttes franco-anglaises entre le XIIIe siècle et le XVe siècle.

Aux temps modernes[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, les Guerres de religion ensanglantèrent cette contrée. L'Aunis connut la célébrité avec La Rochelle au XVIIe siècle.

Les origines médiévales[modifier | modifier le code]

Quand Saint-Sauveur s'appelait Ligoure[modifier | modifier le code]

L'acte de donation représente la première preuve écrite de l'ancienneté de Saint-Sauveur d'Aunis. Parmi les biens concédés par le comte de Poitiers à l'Abbaye de Nouaillé, figurent, "dans le domaine appelé Ligoure, avec l'église érigée en l'honneur du Sauveur Jésus-Christ, les terres, les prés, les bois et la forêt appelée Corneto". Grâce à ce document{référence nécessaire}, on sait qu'au Xe siècle, existait sur le territoire de la commune une agglomération (d'origine gallo-romaine ou carolingienne) rassemblée autour d'une église. Une grande partie du terroir était encore boisé, et la forêt de Corneto (dont il reste sans doute quelques lambeaux sur les champs qui les entourent) appartenait à la grande forêt d'Argenson réduite de nos jours à la forêt de Benon. Comme tout le pays d'Aunis, Ligoure appartenait à Guillaume Fier à Bras, comte de Poitiers et duc d'Aquitaine, un de ces puissants seigneurs qui, devant l'affaiblissement du pouvoir royal, se conduisaient comme de véritables souverains locaux.

La donation de Ligoure à l'abbaye de Nouaillé[modifier | modifier le code]

Le puissant comte de Poitiers n'échappe pas à la règle ainsi qu'en témoigne le document qu'il fait rédiger en l'an 979, et qui est actuellement déposé aux archives départementales de la Vienne[réf. nécessaire].

Acte de donation du village de Ligoure (nom primitif de Saint-Sauveur) à l'abbaye de Nuaillé en Poitou, par Guillaume, comte du Poitou, duc d'Aquitaine en .

« Des calamités de plus en plus fréquentes nous apportent dès maintenant la preuve certaine de la fin prochaine du monde. Or, à notre époque, tout homme s'abandonne à sa fantaisie, alors qu'il lui conviendrait de disposer de ses biens de façon à mériter plus tard la vie éternelle. Et c'est ainsi que moi, Guillaume, au nom de Dieu, comte de la cité de Poitiers et duc d'Aquitaine j'ai conclu de mes réflexions sur la crainte de Dieu et sur la rétribution éternelle, qu'aux justes est attribuée la récompense, aux méchants la damnation et surtout que ceux-là reçoivent la vie éternelle qui font bon usage de leurs biens personnels. Et je souhaite du fond du cœur que la miséricorde du Seigneur, au dernier jour du grand jugement daigne m'accorder son pardon.

C'est pourquoi je donne mon alleu seigneurial situé dans le pays d'Aunis, dans le village appelé LIGOURE, avec l'église érigée en l'honneur du Sauveur, Jésus-Christ, notre Seigneur, les terres, les prés, les bois et la forêt appelée Corneto ; et je donne ailleurs, dans le village appelé RIOUX, l'église consacrée à sainte Marie, Mère de Dieu, Vierge, et deux moulins dans ce même village, et dans un autre lieu dans le village de VOUHE, deux moulins.

Et l'alleu est ainsi circonscrit : de face et sur un côté par le domaine de BURCLACO jusqu'à la route du roi, puis par cette route du roi le long des "planches" appelées Alerias jusqu'aux marais nommés BOUHET et le village de RIOUX avec la forêt, et ainsi se trouve divisée la terre de Dothoealdo jusqu'au lieu appelé Aedorus. Sur un troisième côté, il est limité à travers les marais jusqu'aux maisons Raynaldo.

Tous ces biens susnommés, je les accorde et les donne irrévocablement à la fois pour le salut de mon âme et celui de mon père et de ma mère à la congrégation du monastère de la Sainte-Mère-de-Dieu, Marie, toujours vierge, construit en l'honneur du bienheureux Hylaire et de saint-Junien, confesseurs du Christ, et que dirige on le sait, le seigneur Foulques, abbé, sous le gouvernement duquel les moines apprennent à servir Dieu. Et par cette lettre de cession, je vous délègue mon autorité afin que vous ayez tout pouvoir sur ces biens sans que personne y puisse trouver à redire.

Et cela, il nous a plu, à moi, à mon fils Guillaume ainsi qu'à mon épouse, dame Emma, de l'indiquer de façon que si quelqu'un cherchait à annuler cette donation par quelque calomnie, s'il ne n'en corrige pas et continue d'être de mauvaise foi, qu'il subisse en premier lieu la colère du Dieu tout puissant, et qu'il soit éloigné de la Bienheureuse Vierge Marie et de saint Pierre, Chef des Apôtres et de tous les Apôtres de Saint Étienne et du Chœur des Martyrs et aussi des bienheureux Confesseurs Hilaire pontife et Junien, notre vénérable seigneur, qu'il soit écarté de tous les Saints de Dieu et de la communauté des Anges, qu'il soit précipité dans le feu de la Géhenne, et reste longtemps crucifié dans les flammes avec Dathan Chore et Abiron que la terre a englouti vivants. Pour finir que le démon garda son âme dans les prisons de l'enfer en compagnie des esprits immondes et qu'il demeure sans fin avec eux dans les ténèbres et l'ombre de la mort.

Puisse cette cession par lettre, Dieu aidant, durer à tout jamais avec les précisions qu'elle comporte. »

— extrait: de "Si Saint Sauveur d'Aunis m'était conté"

Au bas du document sont apposées les signatures des donateurs, des destinataires et des témoins:

Guillaume, Comte, son fils Guillaume et son épouse Emma, qui ont fait cette donation. Kadelon, vicomte d'Aulnay, Mederic, vicomte de Chatelerault, Aimeri, vicomte de Thouars, Gislebert, Abbé; Kadelon et Radulfe, vicaires, Boson fils d'Adrald, vicomte, Simon, Gérald, Ingelbald, Adrald, Accard, Ingelin, Ucbert, Aucrer, Hugues, Gauzlin, Gautier, Bernefred, THIBAUD, Foulques, Roderic, Foulques, Guillaume, Frotier, Maynard, vicomte, Gombaud son fils, Lambert, prévôt, ARMAND, Archaimbaud, prévôt, Gilbert, prévôt, Adabrad, Gerard, prévôt, Abiate, vicaire, Raynaud, doyen de St-Hilaire, Benoit, Armand, Gauzbert.

Puis figure la mention suivante : Donné au mois de janvier, la seconde année du roi ROBERT. THIBAUD, moine, a écrit.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église de la Transfiguration.
  • L'église de la Transfiguration. Située en plein centre du village, cette église est un édifice roman constitué d’une nef à collatéraux sensiblement de même hauteur, suivie de transept à absidioles et d'une abside. La façade initiale a fait place à une restauration du XIXe siècle, très sèche et c'est l'autre extrémité de l'édifice avec les étagements des masses bâties qui montre le caractère le plus séduisant. Elle est une des plus anciennes du canton (de récents travaux d'une période de 5 ans ont permis de la remettre en valeur).
  • L'école, installée dans les locaux d'un ancien monastère (on retrouve des éléments de cloître). Aujourd'hui ce monument a été totalement réaménagé, en conservant sa splendeur ; deux étages, avec au deuxième une bibliothèque dans laquelle ont été conservés anciens parquets, charpente d'origine...

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gabriel Baudry Lacantinerie (1837 - 1913), professeur de droit et doyen de la faculté de droit de Bordeaux de 1886 à 1903[17], y est né

Économie[modifier | modifier le code]

Saint-Sauveur-d'Aunis tire primitivement sa principale richesse de l'agriculture.

Le XIXe siècle a été un siècle particulièrement prospère pour la commune. Le bourg et sa région étaient riches grâce au commerce des eaux de vie et des chevaux, le grain semble produit en grande quantité puisqu'à cette époque la commune compte 12 moulins à vent. Les foires sont nombreuses, s'échelonnant sur toute l'année. À partir de 1876, le phylloxéra détruit les vignes en terre d'Aunis.

Les exploitations agricoles, en plus petit nombre qu'autrefois, se sont dotées de moyens modernes de production.

L'artisanat et le commerce se sont adaptés aux exigences de l'économie de ce XXIe siècle.

Une zone artisanale et industrielle a été créée le long de la RN 11, axe routier à 2X2 voies reliant La Rochelle à Niort, avec l'implantation d'une usine de polystyrène, d'un chantier de bateaux de plaisance, d'une entreprise de dépannage et récupération automobiles, d'une carrosserie, de silos à grains.

Les services administratifs sont bien représentés (office notarial, guichet du Crédit Agricole, bureau de La Poste) ainsi que les commerces (supérette, cave-restauration à emporter, bar-restaurant-tabac-journaux, boulangerie...) et l’artisanat (garage/mécanique, carrosseries, menuiseries, plombiers-chauffagistes, poterie, maçons, plâtrier, électricien).

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 1989 Roland Drapeaud    
1989 ? Jean Luc PS  
2008 2014 François Brossard    
2014 2020 Jean Luc    
2020 En cours Alain Fontanaud    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 1 744 habitants[Note 3], en augmentation de 3,87 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0601 1431 1541 3281 3781 3921 3711 3621 379
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4461 5361 5231 4231 4281 2841 2401 1231 062
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
940915950842780762742701752
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7457317319228991 0691 3681 4531 654
2018 2021 - - - - - - -
1 7171 744-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Depuis quelques années, la commune de Saint-Sauveur-d'Aunis connaît une forte augmentation du nombre d'habitants, les nouveaux venus s'installant dans les lotissements créés en différents points de la commune. En l'espace de 10 ans près de 130 nouvelles maisons ont été construites. La structure de la population est modifiée : nombreux sont désormais ceux qui partent chaque jour travailler à l'extérieur dans des entreprises de l'agglomération rochelaise.

Cet attrait perdure, la commune profitant d'un double avantage : on se trouve à la campagne (7 fermes dans la commune), tout en étant très proche de la ville (15 minutes grâce à une quatre-voies à proximité).

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un groupe scolaire rassemblant une école maternelle et une école primaire relevant de l'enseignement primaire public.

Les collégiens vont au collège de Courçon tandis que les lycéens fréquentent les établissements de La Rochelle et de Surgères.

Services de la santé[modifier | modifier le code]

Saint-Sauveur-d'Aunis a développé un certain nombre de services dans les secteurs médical, paramédical et médico-social[22] qui en font une des communes rurales parmi les mieux équipées dans ce domaine dans son canton.

Les services médicaux[modifier | modifier le code]

Saint-Sauveur-d'Aunis dispose de deux cabinets de médecins généralistes et d'un cabinet en soins dentaires, tous situés dans le centre-bourg.

Pour les médecins spécialistes, les habitants vont habituellement consulter ceux installés à La Rochelle. De même en est-il pour la radiologie médicale ou IRM où la commune dépend de La Rochelle pour ce type de prestation[Note 4].

Le centre hospitalier le plus proche est celui de La Rochelle, situé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest, offre une palette très étendue de soins, tout en étant le plus grand hôpital du département de la Charente-Maritime.

Les services paramédicaux[modifier | modifier le code]

Saint-Sauveur-d'Aunis est également pourvue en services paramédicaux où se trouvent notamment un centre en soins infirmiers et deux cabinets de kinésithérapeutes. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à La Rochelle[Note 5].

À cela s'ajoute une pharmacie.

Pour les services d'urgence médicale, Saint-Sauveur-d'Aunis dépend du centre de secours principal de La Rochelle.

Les services médico-sociaux[modifier | modifier le code]

Une résidence privée pour l'accueil de personnes retraitées est implantée dans le bourg. La MDR du Pays d'Aunis Les Glaîeuls de Saint-Sauveur-d'Aunis dispose de 12 chambres[23].

Saint Sauveur d'Aunis profite aussi d'un EHPAD "Les champs du Noyer " pour l'accueil de personnes retraitées (Capacité : 72 lits d’hébergement permanent, dont 15 lits en unité sécurisée pour accueillir des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou pathologie apparentée, 3 lits d’hébergement temporaire, 10 places d’accueil de jour Alzheimer itinérant)[24]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Les onze villes de la Charente-Maritime à être équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon et Surgères
  5. Liste des villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale (par ordre alphabétique) : Aytré, Châtelaillon-Plage, Jonzac, Marans, Marennes, Montendre, Pons, Puilboreau, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon, Surgères, Tonnay-Charente et La Tremblade. À cette liste de 19 villes s'ajoute le centre rural de Montguyon dans la Double saintongeaise.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Sauveur-d'Aunis », sur Géorisques (consulté le )
  10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Sauveur-d'Aunis », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  16. Catherine Letellier, « Les vestiges d’une ferme gauloise », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  17. « Gabriel Baudry-Lacantinerie (1837-1913) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Site de l'annuaire de la santé
  23. Site de présentation de la MDR du Pays d'Aunis Les Glaîeuls
  24. « Résidence Les Champs du Noyer de Saint Sauveur d’Aunis - TREMÄ L'Accent sur l'humain », sur TREMÄ L'Accent sur l'humain (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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